La vie libre
appartient à elle seule
qui la saura ?
Ce qui nous attend : le nécessaire retour au simple
à l’animal
odorant
silencieux
le reflux des intentions
des stimuli
quelques paysages poèmes
de nouveaux rituels anciens
la possibilité de voir la nuit
dans sa lumière d’origine
d’ici là
quelques feuilles encore accrochées
jaunes
au-dessus du chenal
à pleine mer
dans un presque silence
le surpli de l’eau et sa teinte de sable
les grues et leurs quartiers d’hiver
survolant d’un V bruyant
le retour au simple est déjà
ici là
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