Le dessin de la vie
passe aussi par les cercles
qui entourent ton épaule découverte allongée
j’y vois la section douce d’un arbre
un cercle de céréales vu du ciel
relié aux racines de ta chevelure
nous sommes à l’arête de notre vie
nous le savons
et notre peau en
porte les traces
ces plis qui donnent ce beau surcroît
aux demies sphères de ton cul
de tes seins
cette résille que je te demande
d’ajouter noire
sur tes cuisses
pour accentuer ta nudité écrue
cette pureté sexuelle
qui pare ta bouche tes yeux
ou encore tes mains huilées
sur moi
tout cela tu l’emportes
dans l’odeur cédrée
d’un voyage
où seul a cessé
tes yeux ta bouche
ont ouvert
l’évident secret
ce qui se creuse désormais
est un nous
en nous
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