l’envie qui vient est de ne rien ajouter au monde
ordre et chaos remisés apparaît
le temps posé
je ne nie pas la folie
nous la délaissons pour des plans lascifs :
cet espace du souffle
posé à la bascule
sur le roulis de l’instant savouré – genießen
les moments sont si beaux qu’ils méritent l’éphémère
nous buvons cette humidité
à même l’herbe du soir
à la surface des reflets
je n’ajoute rien au monde
et de même fait-il envers nous
puisque de la même réalité
nous participons
il fallut ce si long chemin encore à venir
pour être saisi de cela :
être déposé
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