« À une
distance limite » |
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d’ici là |
Ce fut le terme employé par les scientifiques pour
qualifier le passage d’une météorite géante à proximité de la terre |
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il s’écrit des poèmes |
notre terre |
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il se fait des silences |
qui es aux cieux |
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où la voix du répondeur |
si une nuit |
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déclenchée sans même |
l’une d’elles |
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le temps d’une sonnerie |
venait à percuter |
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laisse entendre la voix |
notre mer |
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passée |
qui es les cieux |
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celle du présent |
comme ce fut le cas en 1908 en Sibérie |
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ayant cessé |
où l’explosion d’une masse lancée à
37 000 kilomètres par heure à quelques kilomètres au-dessus de
forêts désertiques |
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sans raison connue |
vitrifia celles-ci |
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de se faire entendre |
laissant alignés des troncs ébranchés comme un
patient jeu d’allumettes collationnées |
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d’ici là |
une masse plus imposante |
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nous serons dispersés et
oubliés |
touchant cette fois le sol |
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liés de nouveau peut-être |
d’une métropole ou d’une zone habitée |
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sous des formes qui nous
échappent |
et cela en serait possiblement fini |
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d’ici là |
des dinosaures que nous deviendrions |
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une nouvelle l’aura
peut-être frappé |
ensevelis sous les mètres de cendre |
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comme une météorite ayant
dépassé |
de l’hiver nucléaire ainsi engendré |
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la distance limite |
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Météorites,embols..Question de vocable,plus rien comme avant en tout cas..Il est aussi question de temps ici,d'instants,courts instants..Cours.
Rédigé par : sista | 01/08/2008 à 05:42