Avec quelques jours de retard, j'aimerais évoquer le dernier Apéro poétique dieppois auquel j'ai eu la chance d'assister et qui réunissait deux formes éloignées (le style dénudé sans effets d'Albane Gellé, les visions elliptiques et denses d'Eric Ferrari) qui pourtant se réunissaient dans l'attention portée aux signes de la vie.
Et comme souvent lors des lectures dieppoises, ce qui en fait le charme aussi, il fallut aux deux orateurs du soir lutter contre les intrusions de l'angélus (la maison de la poésie jouxte une superbe église), des pétrolettes et des fans de tuning locaux faisant vibrer l'étroite rue de l'Oranger sur leur passage.
Le tout s'achevant, conformément au rituel tacite, en tablée joyeuse, aux bons soins de l'ami Erick Morel.
1er avril 2008
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