Je réveille deux gardiens dans le hall de l’hôtel en allant déposer mes affaires dans la voiture. À la terrasse panoramique, le garçon n’a pas l’air bien réveillé non plus. Je lui commande un café noir et reprend ma place de la veille où figurent encore la théière et le verre qui me furent apportés au couchant.
À l’entrée de
la médina de Fès – l’incarnation du dédale – une petite gouape m’a
alpagué, me menant de médrasa en fondouk, tisserand, herboriste, me proposant
de l’herbe, me plantant subitement à l’entrée du mellah, l’ancien quartier
juif. La relation humaine est aussi un commerce, le
Maroc le rappelle
fréquemment. Retour le soir à la case Temara.
La platitude de l’océan m’apaise.
Toujours et encore.
20 février 2008
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