à l’endroit que
vous souhaitez
j’aimerais rendre
à la vie donnée en longeant sa grâce côtière
cette route qui
m’accompagne depuis dix ans dans mes moments radieux
un littoral de
soleil des blockhaus recouverts d’herbages des souvenirs doux à la chair de
l’âme
j’émets en aimant
reconnaissant à la
matrice qui nous fait vivants sous toutes formes
que cela soit
regarde en
dépassant tes visions
cela est
un premier
retranchement crée l’ouverture de je vois à je vis
je marche fixe
entre la musique et les perspectives de la ville
une mise en scène
du mouvement
j’avance jusqu’au
champ de la mer
comment une surface aussi dénuée peut-elle emplir à ce
point ?
sous le contrechamp
du sable et l’aplomb solaire
la mer m’avance en
ta fente à la douceur première
au ressac s’ajoute
le naturel de la musique
deux arches d’un
pont de vie palpable
j’en suis presque
trop empli à me demander comment revenir d’un tel état
réel
13 février 2008
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