Le corps en mouvement de danseurs noueux déliés possède ce claquement cette ondulation qui aspirent l’attention malgré la résille scénique descendant des cintres et bloquant à mi-vue les spectateurs du balcon
sur ce damier de 4 par 4 s’enchaînent les torsions tantôt saccadées au point d’en flouter le contour des mains tantôt détaillées telles le nu descendant un escalier
j’aime la palpitation qui circule les jeux de scène de distance confrontation les surimpressions de vidéo et de bande-son qui font aussi la texture, imaginaire, d’une ville
les rets du réseau
les éclairs les couleurs syncopées
pour au final côtoyer des danseurs aux orbites cernées un verre à la main au foyer de l’opéra
je m’en retourne par la perspective corbuséenne d’un front de Seine arasé par la dernière guerre sous l’ombre blanche de la cathédrale illuminée
« Cité radieuse »
23 novembre 2006
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