Comme un délassement dans l’écriture qui s’évase après des périodes tassées en vie une transparence à passer d’eau en eau de pluie d’océan torrent piscine gave cette continuité lissante à être porté à tourner au-dessus de ta peau ma tête et mon corps entier renouvelés fluides nous sommes partant vers ces lieux dits de chute où ensemble nous découvrons une atmosphère des dessins de ville de paysage des mouvements de personnes un rythme un goût diffus dans l’air que nous partageons on peut passer plusieurs vies à chercher cela par chance et chancellement nous y baignons d’évidence au plus haut des feux d’été nous avons rejoint le courant du neuf août il suffisait de muer nos voix d’actives à passives pour retrouver l’énergie d’origine
28 juillet 2006