La flèche d’ardoises tirée vers un nuage-méduse
la rotation n’a jamais cessé mais elle me revient perceptible
la sève l’odeur de réséda la matière touffue, humide
la giration d’oiseaux gris sur ciel gris
au soir
avant de te retrouver
un coucher inouï fait d’un décalcomanie à l’encre
de mouchetés
d’une transparence propre au désert
perçue dans l’avant-pénombre
je me déplace de quelques kilomètres
enfin l’air et la peau se retrouvent en ce jour
ce reliement que je recherche tant
j’y suis rameaux végétation ascendante
j’y suis sans fin
déposé à tous les niveaux d’un cours évident
d’eau et d’air
27 mars 2006