Bleu de forme
des dressures de pierre à l’eau ou au ciel, analogues
on ne se saigne jamais deux fois à la même crête
(le lieu du sang défait | la nostalgie du présent)
chacun de laisser des traces
l’heureux retrait par le temps ouvre l’espace
sans lui s’inscrirait signes sur signes, irrespirables, regroupés par aires (bâtiments, cimetières)
la déprise du ciel
si tu savais lire l’écoulement à sa surface
je rentre écrire et l’on enterre alguien et le siècle se remonte sur les dalles aux noms écalés voilà ce qu’il reste de corps et d’histoires
il arrive qu’une vague construise plus qu’une vie, qu’un noyé remonte en corps de gloire
depuis Bidarteko madalenako kaperako vista les géographies se lisent à la jonction
d’humains là
le lieu porte tous les paysages de ses morts
22 août 2005
Joli texte. Inspiré par tes vacances?
Rédigé par : Do | 03/09/2005 à 10:10