Les nuages se lisent à leur vitesse de défilement sous la blancheur de la nuit extérieure
je ne sais plus lire les étoiles
des lumières avancent clignotantes dans un c iel vers lequel on n’érige plus d’observatoire et où tous les amas seraient nommés
j’ai perdu l’être primordial sous le jaune des réverbères et de leur végétation
je ne serai plus jamais ces tronçons et lignes, fortune de terre
rien n’est jamais lié à toi
« Mes mains, je les imagine me pendant à la branche d’un arbre, après m’être enfoncé dans un bois »
voilà où m’a conduit l’énergie froide de la re-naissance
22 novembres 2004