Ainsi vu par l’embrasure du mur le ciel perd son délavement gris pour toucher au bleu sa non étendue est un don où placer rivets et trachées nous y laisserons les outils de vie quand désarçonnés il faudra poursuivre l’attirail ferreux et nos scarifications portés à bout de moignons – j’ai vu cette femme aux mains rattachées à ses épaules – l’air hors de portée de nos tronçons d’humanité figure futur & passé fermentés nous y fûmes y serons tous mêlés tu peux sentir cela ces mouvements qui portent l’empreinte des lignées personnelles respirer dépose dans tes poumons l’extrait de ces corps défaits leur mémoire et cette part irréductible : être
26 juillet 2004